Allergies équines et asthme à l’automne – Pet Yolo

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Tout comme de nombreux humains commencent à éternuer à l’automne, les chevaux peuvent également être affectés par les allergies saisonnières et l’asthme équin. Parfois, cela se manifeste par la toux, mais d’autres fois, selon Laurent Couëtil, professeur de médecine interne des grands animaux au Collège de médecine vétérinaire de l’Université Purdue, le seul signe est que leurs performances en souffrent.

Couëtil a passé une grande partie de sa carrière à traiter et à rechercher les maladies respiratoires équines, et il a collaboré avec trois autres chercheurs pour plaider en faveur de l’adoption de l’asthme équin comme diagnostic officiel dans l’Equine Veterinary Journal. L’asthme équin peut éclater à la suite d’allergies, en particulier à l’automne, lorsque de nombreuses courses de chevaux printanières traditionnelles ont été déplacées. Les recherches de Couëtil montrent que les causes de l’asthme équin sont en grande partie environnementales.

« Nous avons tendance à voir une augmentation du nombre de chevaux montrant des signes d’asthme équin pendant la saison des récoltes », a-t-il déclaré. « Les chevaux qui paissent à proximité des champs où les cultures sont récoltées peuvent être exposés à la poussière générée par les récoltes des moissonneuses-batteuses. »

Les chevaux affectés par ces allergies peuvent développer des signes comme la toux ou des efforts respiratoires accrus dans les quelques jours suivant l’exposition à la poussière ou aux allergènes et peuvent montrer des performances réduites.

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« D’autres chevaux souffrant d’asthme ont tendance à montrer des signes lorsque le pollen et les moisissures culminent à nouveau à l’automne », a déclaré Couëtil. « Ainsi, les déclencheurs peuvent être différents, mais les chevaux présenteront des symptômes similaires. »

L’alimentation est l’une des raisons de tant de poussées d’allergies et d’asthme à l’automne. À mesure que l’herbe devient rare vers la fin de l’été ou au début de l’automne et que les chevaux reçoivent du foin sec, les chevaux plus sensibles peuvent développer des poussées d’asthme.

« La plupart des chevaux asthmatiques sont allergiques à la poussière de foin », a déclaré Couëtil, « et, par conséquent, ils développent généralement des signes cliniques lorsqu’ils sont nourris avec du foin dans la grange pendant les mois d’hiver. »

De plus, l’alimentation avec des balles rondes est associée à des signes plus graves car les chevaux sont exposés à des niveaux de poussière plus élevés que lorsqu’ils mangent avec des balles carrées.

« Cela est particulièrement vrai lorsque les balles rondes sont laissées dans le champ non couvertes, car elles ont tendance à moisir à cause de l’exposition à la pluie et à l’humidité », a déclaré Couëtil.

Couëtil a constaté que souvent, les signes d’asthme moins graves s’améliorent lorsque les chevaux sont au pâturage, mais pendant les mois d’automne, ce n’est pas toujours possible. Nourrir des fourrages peu poussiéreux peut aider les chevaux à récupérer et également à prévenir les poussées.

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« Nos recherches récentes ont démontré que les chevaux de sport, tels que les chevaux de course, bénéficient d’être nourris avec du foin cuit à la vapeur ou de l’ensilage au lieu de foin sec », a-t-il déclaré. «Ces fourrages entraînent une exposition moindre à la poussière par rapport au foin sec, ce qui se traduit par des niveaux inférieurs d’inflammation des voies respiratoires. L’ensilage préfané semble avoir l’effet bénéfique le plus fort, et cet effet semble être lié à une teneur plus élevée en acides gras oméga-3.

Une supplémentation supplémentaire avec des nutriments riches en acides gras oméga-3, comme l’EPA et le DHA présents dans l’huile de poisson et les algues, peut aider à garder les chevaux asthmatiques en bonne santé.

Éviter l’exposition aux déclencheurs d’allergies, par exemple en nourrissant des fourrages peu poussiéreux, peut aider les chevaux à rester en bonne santé et à performer à des niveaux optimaux. Pendant la saison des récoltes, cela peut signifier garder le cheval dans la grange pendant que les cultures autour de l’écurie sont récoltées.

« Si les chevaux continuent de montrer des signes d’asthme malgré la gestion de l’environnement, votre vétérinaire peut vous prescrire un traitement avec des corticostéroïdes en aérosol », a déclaré Couëtil.

Prendre des mesures préventives peut aider à minimiser l’exposition des chevaux aux allergènes et à prévenir les poussées d’asthme, en gardant les chevaux en bonne santé et performants à leur meilleur niveau.

Les recherches de Couëtil sont soutenues par la Grayson Jockey-Club Research Foundation, l’État de l’Indiana et le compte de recherche Purdue Veterinary Medicine.

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À propos de l’Université Purdue

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