Une combinaison gagnante : Morab – Pet Yolo

morab palomino

Les éleveurs des années 1800 ont découvert qu’un cheval exceptionnellement sain, attrayant et robuste pouvait être créé en croisant l’Arabian avec le Morgan, une race développée en Nouvelle-Angleterre à la fin des années 1700.

Le premier Morab enregistré était Golddust, un étalon élevé en 1855 dans le Kentucky par Andrew Hoke. Golddust était par un étalon Morgan et par une jument arabe. En tant que sevré, il a vendu pour 1 000 $, une somme importante à cette époque. Il se tenait à 16 mains impressionnantes et était invaincu dans le ring d’exposition au trot. Il avait également une marche douce et rapide et on disait qu’il parcourait 6 mph en marchant à plat. Quand il est mort à son apogée, il était déjà un père réputé de trotteurs record et de nombreux gagnants de concours.

C’est le magnat de la presse William Randolph Hearst qui a inventé le nom « Morab » dans les années 1920 et a apporté d’importantes contributions à la race avec ses propres chevaux. Dans les années 1950, Martha Doyle Fuller de Clovis, en Californie, a développé un programme d’élevage Morab. Plus tard, sa fille, M. Ilene Miller, a fondé le premier registre Morab en 1973.

« Le Morab idéal est un mélange parfait des deux races, et a la beauté, l’esprit et la sensibilité de l’Arabe avec la force, la puissance et le bon sens du Morgan », déclare Linda Konichek, directrice de la région 4 pour l’International Morab Breeders’ Association (IMBA) et éleveur Morab depuis 25 ans.

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En plus de sa beauté et de ses capacités athlétiques naturelles, c’est le tempérament exceptionnel du Morab qui le rend si populaire.

« Les morabes sont très intelligents et curieux, avec une disposition amicale envers les gens », explique Konichek. « Une fois qu’ils se sont liés avec vous, ils veulent être avec vous. Ils sont volontaires et adorent travailler.

L’IMBA et la Purebred Morab Horse Association enregistrent des chevaux avec des lignées de sang arabes et Morgan documentées. Pour être enregistré en tant que Morab, un cheval ne peut pas être plus de 75 % arabe et 25 % morgan, ou vice versa. Un cheval à 50% Arabe et 50% Morgan peut être croisé avec un Morgan, un Arabe ou un autre Morab de race pure pour créer un poulain éligible à l’enregistrement.

Un Morab de première génération peut également être enregistré en tant que demi-arabe, et pour cette raison, il est impossible de savoir exactement combien de Morabs enregistrés existent, bien que les estimations soient d’environ 2 000 aux États-Unis.

Compact et musclé, le Morab conserve le raffinement et la sensibilité de l’Arabian mais possède la puissance et l’endurance du Morgan. Le Morab a une vertèbre lombaire de moins que les autres races, comme l’Arabian et le Morgan, ce qui se traduit par un dos plus court et une démarche remarquablement douce. Le Morab est connu pour son trot gracieux et flottant. Il a une tête élégante avec une mâchoire proéminente ; un petit museau soigné; et de grands yeux expressifs. L’arrière-train bien construit et la solidité innée donnent au Morab un avantage dans de nombreuses disciplines sportives. Cette race polyvalente est utilisée pour un large éventail de disciplines anglaises et occidentales, y compris le dressage, la coupe, les épreuves de gymkhana, l’endurance, l’équitation de piste, le saut et l’équitation thérapeutique.

Taille : 14,3 à 15,3 mains (moyenne de 15 mains).

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Couleurs : Toutes les couleurs.

Associations : Association internationale des éleveurs de Morab, www.morab.com ; Association des chevaux Morab de race pure, www.puremorab.com

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Cet article a été initialement publié dans le numéro de juin 2010 de Pet Yolo. Cliquez ici pour vous abonner.

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