Hiérarchie des troupeaux de chevaux – Pet Yolo

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Les chevaux à l’état sauvage vivent ensemble en bandes comme moyen de défense contre les prédateurs. Ce mode de vie communautaire nécessite que des «règles» soient établies pour régir les interactions sociales entre les membres du troupeau afin de réduire la probabilité de conflits agressifs graves au sein du groupe. Ces interactions sociales aident les chevaux à déterminer quel cheval est responsable, lequel est dirigé et tous les rangs intermédiaires.

Au sein de l’Organisation

Selon les recherches, le facteur le plus important qui détermine la position d’un cheval dans l’ordre de dominance est la taille globale du cheval. Nous trouvons presque toujours les plus gros chevaux « qui dirigent le spectacle », leurs homologues plus petits se contentant des restes.

Donc, si la taille est ce qui compte pour déterminer qui dominera, quelle chance avons-nous, les petits humains, d’acquérir une position de pouvoir sur des animaux cinq ou dix fois notre taille ? Devrions-nous tous vendre ces selles et commencer le badminton ?

Heureusement, la taille n’est pas la seule chose qui compte dans l’ordre social équin. Nous avons tous vu ces poneys petits mais courageux prendre les devants dans leurs enclos, ou le vieux hongre qui sait comment s’entendre avec n’importe quel groupe de compagnons de pâturage. Ces exceptions à la règle de la taille nous indiquent que des facteurs tels que l’âge, le sexe, l’expérience antérieure de vie en groupe et le tempérament jouent également un rôle dans l’établissement du rang d’un animal au sein du groupe.

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Le rang de la jeune pouliche

En ce qui concerne l’âge et le statut de dominance, il n’y a personne de plus bas qu’un poulain nouveau-né, en particulier une pouliche. Éloignez ce jeune de sa mère et elle deviendra un jeu équitable pour la conquête sociale de n’importe quel cheval. Mais laissez-la à côté de maman et le poulain partagera le statut de dominance de sa mère pendant qu’ils se déplacent ensemble, interagissant avec les autres.

En plus d’hériter des gènes de la mère qui permettront au poulain de devenir un jour assez grand pour insister physiquement sur un rang particulier, le poulain apprend également de sa mère comment se comporter comme un cheval dominant par rapport aux autres membres du troupeau.

C’est pourquoi l’argument en faveur d’une manipulation précoce des poulains a un si bon sens pratique. Nous enseignons au poulain qu’il doit nous être soumis tant qu’il est encore trop petit et faible pour nous résister. Parfois, une réprimande physique est nécessaire pour renforcer notre domination, mais elle doit être prononcée comme elle le serait d’un autre cheval – vive et rapide. Une réprimande physique prolongée peut provoquer de la peur ou de la panique chez le cheval.

Les pouliches ont tendance à se classer au plus bas de leur groupe. Par conséquent, le sexe du cheval a un certain effet sur le statut, bien que cela puisse varier considérablement d’un troupeau à l’autre. Normalement, nous nous attendrions à voir un étalon tout en haut de la hiérarchie, ce qui, lié à l’hormone testostérone, explique en grande partie les tendances comportementales agressives que nous observons chez de nombreux étalons. Les étalons suivants sont les juments matures, les hongres matures (le cas échéant), les poulains d’un an, les pouliches d’un an, les poulains sevrés et enfin les pouliches sevrées. Il n’est pas rare de voir des juments et des hongres mélangés dans les rangs, et il est donc préférable de considérer le statut de dominance de ces deux groupes comme similaire, avec une variation beaucoup plus grande entre les chevaux individuels plutôt qu’entre les deux groupes.

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Questions de disposition

Les chevaux agressifs et persistants finiront par dominer les chevaux plus grands mais plus calmes grâce au triomphe de la ténacité. C’est souvent ce que nous voyons mal tourner dans les relations cheval/manieur où l’équidé est audacieux et volontaire et l’humain un peu plus doux ou passif. Parfois, la personne sincère mais malheureusement mal avisée croit que la relation cheval/humain est un partenariat égal, sans se rendre compte qu’un partenaire doit assumer le rôle dominant selon les directives que les chevaux eux-mêmes vivent.

Un peu de temps passé avec un entraîneur réputé travaillant à développer une affirmation de soi douce mais absolue face à un cheval dominant peut récolter des dividendes à long terme en termes de comportement conforme et gérable.

Apprendre à reconnaître un désaccord comme un problème de dominance vous permet de le résoudre d’une manière que votre cheval comprendra, vous remettant sur la voie d’une relation vraiment harmonieuse.

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