Y a-t-il un lien entre céréales et coliques ? – Cheval illustré

oats

Les grains entiers tels que le maïs, l’avoine et l’orge ou les aliments sucrés peuvent contribuer au développement des coliques. De nombreux concentrés en sac contiennent des ingrédients riches en fibres pour être plus doux pour les voies digestives.

Trop d’amidon dans votre grain

Si trop d’amidon est nourri en un repas, l’intestin grêle ne peut pas tout absorber, donc une partie se répand dans le gros intestin. Ce n’est pas un bon endroit pour l’amidon, car il entraîne une prolifération bactérienne et la mort de micro-organismes qui produisent des toxines qui s’infiltrent dans la circulation sanguine lorsqu’ils meurent. Ces toxines sont connues pour réduire la motilité intestinale.

L’hydratation est importante

De plus, les chevaux nourris avec des repas à gros grains sont 15 % moins hydratés que les chevaux nourris avec un régime riche en fibres ; cela ajoute à la possibilité de coliques d’impaction. Les céréales sont également hautement fermentescibles, générant plus de gaz dans le gros intestin, ce qui ralentit davantage la motilité intestinale. La distension (avec gaz ou blocage) des intestins entraîne des douleurs, des crampes et des coliques, ainsi que la possibilité de déplacements ou de torsions intestinales.

Les ulcères gastriques, souvent dus à des régimes riches en céréales, sont à l’origine de divers syndromes : changements de comportement, déficits de performance, perte de poids et/ou douleurs coliques. (Appuyez ici pour en savoir plus.)

Lorsque des calories supplémentaires sont nécessaires, un concentré riche en matières grasses et en fibres est beaucoup plus sûr à nourrir que les grains purs.

  • En savoir plus sur le niveau de menace colique >>
Continuer la lecture:  Cleveland Bay - Cheval illustré

Cet article a été initialement publié dans le numéro de juin 2019 du magazine Pet Yolo.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *