Résoudre les problèmes de comportement des chevaux liés à la douleur – Pet Yolo

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Si votre cheval normalement coopératif est devenu résistant à quelque chose qu’il a fait volontairement pendant des lustres, il est important que vous enquêtiez sur la cause de son changement d’attitude. Souvent, ce que nous appelons un « mauvais comportement » chez les chevaux est simplement un manque d’entraînement, mais parfois c’est une réponse à la douleur. Lorsqu’un cheval commence à faire quelque chose qui ne lui ressemble pas, comme faire une grimace en resserrant la sangle, ne pas prendre une laisse spécifique ou s’arrêter aux sauts, quelque chose ne va pas. Il est important de se poser la question : Mon cheval souffre-t-il ?

Ces types de changements valent la peine d’appeler votre vétérinaire, qui effectuera très probablement un examen physique et de boiterie pour déterminer si et où le cheval ressent de la douleur. Malheureusement, une fois la source de la douleur localisée et traitée, votre cheval peut encore agir différemment. Pourquoi est-ce?

Le cheval peut avoir développé une habitude, qui peut persister longtemps après que la douleur ait disparu. Pour cette raison, certains chevaux auront besoin d’être recyclés une fois le problème physique résolu.

Le but est de remplacer la réaction négative par un entraînement ou une désensibilisation, le transformant ainsi en une monture stable. Il va sans dire que si le cheval est dangereux, un entraîneur de confiance et qualifié doit être engagé pour l’aider.

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Comment faire oublier à votre cheval son passé douloureux ?

◆ SOYEZ PATIENT : La patience est essentielle lorsque vous enseignez à votre cheval que ce qui faisait mal auparavant, qu’il s’agisse d’un problème de harnachement, d’un problème physique ou de tout autre chose, comme charger dans la remorque ou être vu par un vétérinaire, ne lui fera plus de mal. La mémoire équine est longue ; les chevaux peuvent se rappeler qui les a bien traités et qui leur a causé de la douleur (intentionnelle ou non), il n’est donc pas surprenant qu’ils puissent conserver longtemps des souvenirs douloureux. Se précipiter pour surmonter un mauvais souvenir ne fera qu’aggraver le problème.

◆ FOURNIR UN RENFORCEMENT POSITIF : Également appelé « contre-conditionnement », le renforcement positif récompense le cheval pour avoir géré le stimulus précédemment redouté, comme ramasser le sabot ou demander un changement de laisse.

Il est utile de considérer ce recyclage comme un entraînement pour la première fois, où l’accent est mis sur le fait de ne pas pousser votre cheval au-delà de sa zone de confort et de s’assurer que chaque séance se termine sur une bonne note. Récompensez toujours votre cheval pour son bon comportement et corrigez-le doucement pour la réponse incorrecte.

◆ NE PUNIZ PAS LES « MAUVAIS » COMPORTEMENTS, même si vous pensez qu’« il sait mieux ». L’une des principales lacunes de la punition est qu’elle ne s’attaque pas à la peur à l’origine de nombreux problèmes de comportement, et la peur ne peut être réduite par la force ou la douleur. Au lieu de cela, la punition valide la peur du cheval.

◆ TRAVAILLEZ PAR PETITS BLOCS DE TEMPS ET RÉPÉTEZ-LES SOUVENT : le contre-conditionnement fonctionne mieux avec une exposition progressive à la chose qui cause l’anxiété du cheval, également appelée désensibilisation. Ceci est particulièrement utile pour les chevaux qui craignent d’être manipulés par le vétérinaire en raison d’une expérience négative antérieure.

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◆ DISTRAIRE LE CHEVAL PENDANT LE TRAVAIL SUR LE SUJET EFFRAYANT : Cela pourrait impliquer de demander au cheval de faire quelque chose qu’il connaît très bien pour détourner son attention de la chose redoutée. Cela pourrait également impliquer des choses comme se gratter ou se brosser les dents pour détourner son attention. Par exemple, gratter le cou d’un cheval pendant que le maréchal lui coupe les sabots peut l’empêcher de retirer ses pieds des mains du maréchal.

N’oubliez pas que si votre cheval devient peu coopératif, que ce soit du jour au lendemain ou avec le temps, il y a toujours une raison. Elle peut être physique, mentale ou émotionnelle, mais peu importe la cause, une fois la raison identifiée et traitée, il est de votre responsabilité d’aider gentiment et méthodiquement votre cheval à oublier son passé douloureux.

Cet article sur les problèmes de comportement des chevaux liés à la douleur est paru dans le numéro de mars 2020 du magazine Pet Yolo.

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