Les chevaux ont contribué à la colonisation du Canada il y a des siècles et continuent d’être une partie importante de l’agriculture canadienne. Les races de chevaux distinctes créées par les défis de la météo et du terrain canadiens font la fierté des amateurs de chevaux à travers le pays. Le poney de Terre-Neuve, le cheval canadien, le Warmblood canadien et le cheval de l’île de Sable sont les résultats de cette histoire.
Poney de Terre-Neuve
Les Anglais, les Écossais et les Irlandais qui ont quitté les îles britanniques pour la côte canadienne dans les années 1600 ont amené avec eux leurs poneys bien-aimés. Les poneys Dartmoor, Exmoor et New Forest – des poneys robustes qui avaient appris à survivre aux hivers froids de l’Atlantique Nord – seraient nécessaires sur l’île qui s’appellerait Terre-Neuve.
En quelques centaines d’années de vie et de travail sur l’île, les poneys de Terre-Neuve étaient devenus une race distincte. Les agriculteurs et les pêcheurs les utilisaient pour labourer les jardins et les champs, tirer des filets de pêche et du varech depuis le rivage, et servir de chevaux d’équitation et de calèche.
Comme pour de nombreuses races de travail, le Terre-Neuve a été remplacé par des machines modernes. Au moment où le gouvernement canadien est intervenu pour protéger le poney de Terre-Neuve, moins de 100 poneys individuels avaient survécu. La Newfoundland Pony Society et le Newfoundland Pony Conservancy Centre sont deux organisations qui travaillent à la préservation des 400 poneys restants de cette race en danger critique d’extinction, répertoriés par Equus Survival Trust, Rare Breeds Canada et Livestock Conservancy.
Les poneys de Terre-Neuve varient en type, de l’os fin au trapu. Ils mesurent entre 11 et 14,2 mains et sont disponibles en baie, noir, marron, marron, brun, gris et rouan. Leur crinière et leur queue sont épaisses, leurs fanons sont emplumés et leurs sabots sont durs.
Ceux qui vivent avec ce poney apprécient son tempérament avant tout. Leur volonté, leur lien avec les humains et leur nature imperturbable les aident à exceller dans toutes les disciplines qui leur sont demandées : équitation, conduite, transport, traîneau et même travail thérapeutique.
Cheval canadien
Au début des années 1600, les premiers colons français au Québec ont eu du mal à cultiver suffisamment de nourriture pour passer l’hiver sans l’aide de chevaux. Ils utilisaient leurs mains et des outils agricoles primitifs pour labourer le sol pendant la courte saison de croissance.
Après des décennies de cette dure existence, le roi Louis XIV de France a envoyé deux petites cargaisons de chevaux aux colons. Les chevaux arrivés portaient le sang des races normande, bretonne, arabe, barbe et andalouse.
Seuls les plus coriaces de ces chevaux ont survécu dans ce pays accidenté. Dans les années 1700, une race parfaitement adaptée au rude terrain canadien s’est développée. Bien que petit, ce nouveau cheval canadien labourait des champs, tirait des bûches, transportait de jeunes enfants et courait pour le sport.
La renommée du Cheval Canadien (connu sous le nom de Cheval Canadien dans la province de Québec) s’est étendue jusqu’en Nouvelle-Angleterre. Dans les années 1800, les Américains les utilisaient pour améliorer leurs propres chevaux. Cela a également conduit à un plus petit nombre de chevaux canadiens de race pure.
Au moment où la machinerie a commencé à remplacer les chevaux au début des années 1900, le cheval canadien a commencé à diminuer encore plus en nombre. Dans les années 1970, il ne restait qu’environ 400 chevaux canadiens de race pure, principalement dans la province de Québec. Grâce au travail acharné des défenseurs de la race, le cheval canadien compte maintenant environ 2 000 chevaux, selon la Livestock Conservancy, la plupart des chevaux étant situés aux États-Unis et au Canada.
Le cheval canadien a conservé une grande partie de sa conformation d’origine au fil des siècles. Le standard de la race exige un cheval avec une ossature dense, de la force et une allure noble, avec une tête courte, un cou droit et un dos fort et court. Comportant 14 à 16 mains et pesant de 1 000 à 1 400 livres, ils sont pour la plupart noirs, bruns, bais et alezans. Un petit groupe d’éleveurs travaille à ramener des couleurs qui ont été perdues, y compris la crème et le palomino. Cette année, le premier cheval canadien à double dilution depuis plus de 100 ans est né au Canada.
Cette race polyvalente concourt avec succès dans de nombreuses disciplines, y compris le dressage, les chasseurs/sauteurs, l’attelage et les épreuves western. Leur endurance, leur robustesse et leur tempérament imperturbable en font également d’excellents chevaux de trail.
Chevaux de l’île de Sable
Donnez du temps aux chevaux sauvages et ils pourront apprendre à résister aux environnements les plus difficiles. Un exemple parfait de cette adaptabilité est le cheval canadien de l’île de Sable.
Amenés sur l’île de Sable en forme de croissant de 26 milles dans les années 1700, les ancêtres du cheval de l’île de Sable d’aujourd’hui ont appris à endurer dans cette terre dure de sable, d’air marin salé et de végétation clairsemée. Située à 196 milles au large des côtes de la Nouvelle-Écosse, l’île de Sable a des hivers qui sont impitoyables et défient continuellement la capacité des chevaux à survivre.
Mesurant 13 à 14 mains et principalement de couleur bai et marron, les chevaux de l’île de Sable auraient des ancêtres normands, andalous et espagnols. Une moyenne d’environ 500 chevaux vivent sur l’île à tout moment. Les chercheurs autorisés à étudier les chevaux des îles au cours des deux dernières années ont montré que la famine et les parasites internes provoquent entre 5 et 25 % de mortalité chez les chevaux de la fin de l’hiver au début du printemps.
Maintenant protégés par le gouvernement canadien, avec le reste de la réserve de parc national de l’île de Sable, les chevaux de l’île de Sable ont été régulièrement rassemblés au cours du 19e et du début du 20e siècle. Pas plus tard que dans les années 1950, ils étaient vendus presque exclusivement pour la nourriture pour chiens, les anéantissant presque.
En 1960, les défenseurs des chevaux, dont des milliers d’enfants qui ont écrit à leurs législateurs, sont intervenus pour les sauver. Aujourd’hui, les chevaux de l’île de Sable ne vivent qu’à l’état sauvage. le dernier cheval domestiqué est mort en 2019.
Peu de gens ont l’occasion de voir le cheval de l’île de Sable en chair et en os. Les visiteurs de l’île doivent s’inscrire à l’avance auprès de Parcs Canada et organiser leur propre transport par voie maritime ou aérienne.
Sang-chaud canadien
Que se passe-t-il lorsque vous prenez des Warmbloods européens, comme le Hanovrien, le Holsteiner et l’Oldenberg, et que vous les élevez au Canada ? Vous obtenez un Warmblood canadien. Ajoutez les conditions d’élevage uniques au Canada de grands espaces ouverts et d’hivers souvent rigoureux et vous obtenez un Warmblood produit comme le veut la nature avec des os solides et un tempérament égal.
En 1991, l’Association canadienne des éleveurs de chevaux Warmblood (CWHBA) s’est constituée en vertu de la Loi sur la généalogie des animaux. L’objectif était d’unir les éleveurs dans le but de faire progresser l’élevage de chevaux Warmblood au Canada. L’association travaille à unir les éleveurs, propriétaires et amis des chevaux Warmblood au Canada; tenir à jour le Stud Book des chevaux Warmblood canadiens; maintenir un programme d’élevage uniforme de chevaux Warmblood au Canada; promouvoir les expositions de races et la représentation dans les expositions; et d’encourager la compréhension du public du cheval Warmblood canadien.
Le CWHBA demande à ses membres éleveurs de s’efforcer d’obtenir un Warmblood de taille moyenne et bien élevé qui a des talents naturels pour les sports olympiques et équestres connexes : dressage, saut d’obstacles, attelage, concours complet et chasseurs. Leur objectif devrait être un cheval avec une conformation correcte pour la solidité et la longévité dans l’un de ces sports. Les éleveurs canadiens de Warmblood devraient également travailler vers un cheval avec un tempérament égal qui servira de partenaire volontaire pour les manieurs amateurs et professionnels.
Utilisant les lignées des grands stud-books européens Warmblood combinés au travail minutieux des éleveurs canadiens, le pays fait sa marque au niveau international (FEI). Les Canadiens voient les résultats de cet effort. Au cours des 20 dernières années, les Warmbloods canadiens sont devenus omniprésents dans les expositions régionales et nationales et se sont fait un nom aux Jeux olympiques et aux Jeux équestres mondiaux de la FEI.
Cet article sur les races de chevaux canadiennes est paru dans le numéro d’octobre 2020 du magazine Pet Yolo.
Registres de races canadiens◆ Association canadienne des éleveurs de chevaux |
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