Le Parc Naturel de Camargue s’étend sur une zone triangulaire de près de 580 miles carrés dans le sud de la France; surtout pour les amateurs de chevaux, c’est un endroit magique à visiter.
Nulle part en Europe il n’y a un endroit comme le delta du Rhône. On y trouve plus de 1 500 des 4 700 espèces de plantes à fleurs recensées en France. De formidables taureaux noirs et des chevaux gracieux paissent dans les plaines accidentées, aux côtés de plus de 300 types d’oiseaux.
Les chevaux camarguais sont devenus le symbole de l’esprit sauvage de la région. Considérés comme les descendants d’équidés préhistoriques qui vivaient en France au Paléolithique il y a 17 000 ans, les chevaux blancs de Camargue sont l’une des races les plus anciennes au monde.
Exposés à la chaleur torride et aux insectes en été et au froid mordant du fameux mistral en hiver, ces petits chevaux coriaces reflètent les extrêmes du climat local et sont surtout connus comme les compagnons des éleveurs de bétail français qui préservent la nature sauvage de la région. réputation occidentale.
Arrivée au Ranch
Répartis sur les prairies détrempées se trouvent une pléthore de ranchs mis en place pour les vacanciers et l’élevage de chevaux et de bétail. Monter à cheval en Camargue est presque un rite de passage pour les visiteurs de cette partie de la France, et il y a partout des panneaux annonçant des sentiers pour les novices, les enfants et les cavaliers expérimentés.
Manade St. George est hors des sentiers battus. Dans ce coin reculé de la France, le terrain plat et les larges horizons s’étendent à perte de vue. Pour arriver à la ferme, je dois parcourir une longue route droite sur des kilomètres.
Quand j’y arrive enfin, il pleut abondamment et une grande femme vêtue d’un manteau en ciré jusqu’aux chevilles m’ouvre la porte. Le personnel est en train d’atteler une file de chevaux gris. Robin, le guide, m’accueille de sa forte poignée de main.
On me donne un casque et on me présente mon cheval du jour : Icarus, un hongre camarguais de 10 ans.
Le trajet
Nous quittons la ferme et chevauchons en file indienne le long de champs de taureaux noirs à l’air féroce et de lagons brumeux. Le calme des marais n’est troublé que par nos douces empreintes de sabots dans le sol et les commentaires occasionnels en français du guide.
Même si la Camargue a la réputation d’être un lieu accidenté et sauvage, il est facile de voir qu’il s’agit en fait d’un environnement fragile. Lorsque la pluie s’arrête, les iris jaunes se reflètent comme un mirage dans les eaux désormais limpides.
Située au carrefour de l’Afrique, de l’Europe et de la Méditerranée, la Camargue représente une étape importante pour les centaines de milliers d’oiseaux migrateurs qui la traversent chaque année. Les roselières abritent une large gamme de variétés aviaires, et l’inondation saisonnière de ces champs de joncs crée des aires d’alimentation pour les oiseaux. Les eaux calmes attirent également un visiteur moins bienvenu : le moustique. On m’a dit de visiter au début du printemps pour les éviter, mais cela n’a pas vraiment fonctionné.
Les moustiques nous envahissent pendant que nous roulons, et je regrette de ne pas m’être aspergé de répulsif, pensant naïvement que la pluie les éloignerait. Le gentleman français qui monte derrière moi rit en riant : « Je vais rouler à côté de vous ; Je pense que de cette façon, ils préféreront te mordre à moi.
Nous traversons les marais à un rythme soutenu – beaucoup de galops et quelques trot. Icarus est nerveux à cause d’un groupe de chevaux qui ont suivi notre groupe. Sa marche est rapide et il aime être près du front.
A l’arrivée au Petit Rhône, notre guide nous explique avec enthousiasme que nous emmenons les chevaux sur un bateau de l’autre côté.
Il ne plaisante pas.
Nous mettons pied à terre et emmenons nos chevaux à l’arrière d’un bac à câble appelé le Bac du Sauvage, ou Ferry Sauvage, qui nous emmène jusqu’à la Petite Camargue, la plus ancienne réserve naturelle de la région. C’est la première fois que je prends un ferry avec un cheval.
De l’autre côté de la rivière, nous montons et repartons tranquillement. Bientôt nous sommes sur un domaine privé auquel les guides ont un accès exclusif. Nous longeons les terres agricoles balayées par les vents, en passant par des lagunes et des marais salants avec des troupeaux de chevaux camarguais qui paissent tranquillement.
Galop sur l’eau
Les grues et autres oiseaux sont omniprésents. Nous galopons le long d’un lagon vert verdoyant. Robin fait signe aux chevaux de ralentir. Alors que nos chevaux se mettent au pas, il se dirige vers le canal, où nous voyons passer nonchalamment deux castors.
Robin se place devant le groupe pour ouvrir une porte en bois sablé. Nous passons à tour de rôle et, comme ça, nous nous retrouvons sur la plage ouverte.
La lumière qui nous entoure se transforme instantanément en un éclat nacré. Notre proximité avec la mer et les horizons bas crée un effet miroir sur l’eau. Le soleil est au rendez-vous et il nous frappe sans relâche. L’eau grouille de vie. Des plantes locales comme la lavande de mer et la salicorne fleurissent ici.
Nous barbotons dans les eaux peu profondes, entourés de hérons blancs éthérés et de flamants roses criards. Comme il s’agit d’un terrain privé, nous pouvons profiter d’un rythme plus rapide sans risquer de croiser des touristes.
Icarus est une star, changeant de vitesse en douceur tout en accélérant du galop au galop. Nous martelons la plage avec de l’eau salée dans les yeux et de la joie dans le cœur.
Arrivé à un point où les lagunes rencontrent la mer, il se remet doucement à marcher sans aucune objection. C’est l’une des rares occasions sur le parcours où il ne résiste pas à un rythme plus lent. Humides et gravement mordus, mais trop exaltés pour l’esprit, nous ramenons les chevaux à travers des pistes sablonneuses et des forêts de pins pour un pique-nique et un repos bien mérité, avec du vin, du fromage et de la viande.
Nous empruntons un itinéraire différent pour rentrer chez nous en utilisant un réseau de routes de campagne et quelques tronçons de route. Le ciel se dégage et le soleil radieux de mai nous réchauffe le dos tout en jetant un éclat sur les champs verdoyants qui nous entourent.
Alors que la lumière décline, les grenouilles et les grillons commencent leur chœur du soir, et nous retournons à l’étable.
Un endroit pas comme les autres
L’équitation est le moyen idéal pour se déplacer dans le Parc Naturel de Camargue. Alors que des visites guidées sont également proposées aux personnes n’ayant absolument aucune expérience de conduite, mon aventure de huit heures convenait aux cavaliers en forme (j’ai marché comme John Wayne pendant trois jours après), et ce type de balade vous mènera dans des paysages plus sauvages totalement épargné par les infrastructures humaines.
L’ouest sauvage de la France doit être vu pour être cru. L’équitation et la Camargue vont vraiment de pair. La région offre des paysages incroyables, des gens passionnés, de la nourriture, du vin et bien plus encore, mais c’est la culture équestre unique que j’ai trouvée la plus fascinante.
Cet article sur l’équitation camarguaise en France est paru dans le numéro de janvier/février 2022 du magazine Pet Yolo.
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