Économie équine : vous l’aimez ? Alors louez-le – Cheval illustré

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L’économie pèse lourdement sur le monde du cheval. La flambée des prix des aliments, la hausse des frais de pension et l’incertitude du marché du travail pourraient vous obliger à envisager de vendre votre cheval bien-aimé.

La location de votre cheval est une alternative, où vous êtes toujours officiellement propriétaire de votre cheval, mais quelqu’un d’autre paie le coût de son entretien. C’est un scénario gagnant/gagnant pour tout le monde : vous conservez la propriété, un cavalier méritant accède à un beau cheval sans débourser le prix d’achat, et votre cheval continue de bénéficier de soins de qualité. Cela ressemble à une proposition plausible ? Voici quelques conseils à garder à l’esprit.

Tout d’abord, déterminez le match idéal pour votre cheval en fonction de son niveau d’entraînement, de son tempérament et de tout problème de santé. Par exemple, un cheval adolescent souffrant d’arthrite gérable ne conviendrait probablement pas à un jeune cavalier qui veut galoper dans les collines six jours par semaine. Mais le même cheval pourrait convenir parfaitement à un adulte à la recherche d’un compagnon de randonnée à temps partiel.

Vous pouvez commercialiser votre cheval à louer de différentes manières : par le bouche à oreille, dans des annonces sur papier journal, en affichant des dépliants dans les magasins d’équipement locaux et en contactant personnellement les entraîneurs et les gérants d’écurie. Si vous pensez que votre cheval pourrait être heureux dans un programme de cours, visitez des écoles d’équitation réputées et voyez s’ils sont intéressés à ajouter temporairement un cheval à leur chaîne.

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Ensuite, déterminez le type d’hébergement que vous souhaitez pour votre cheval. Une situation idéale serait que votre cheval reste là où il réside actuellement, là où il est habitué à la routine quotidienne. Sinon, vous pourriez exiger que votre cheval soit mis en pension dans une écurie sous la supervision du gérant de l’écurie ou de l’entraîneur résident. Si vous permettez à votre cheval d’être gardé sur la propriété privée du locataire, assurez-vous que vous êtes à l’aise avec ses installations. Inspectez les clôtures et les semelles et n’hésitez pas à demander des références à leur vétérinaire et à leur maréchal-ferrant.

La dernière étape consiste à rédiger un contrat de location formel. Assurez-vous de bien préciser ce qui peut et ne peut pas être fait avec votre cheval. S’il s’agit d’un chasseur, ne peut-il être sauté qu’en cours ? S’il s’agit d’un cheval de randonnée, est-il autorisé à être monté sur un terrain accidenté ou à faire des excursions nocturnes ? Qui est autorisé à tirer le cheval ? Et quel sera le protocole si vous souhaitez passer vérifier votre cheval ou peut-être faire une balade occasionnelle ? Les aspects concrets d’un contrat de location doivent également inclure le niveau de soins attendu. Ne dites pas simplement que le locataire doit « couvrir le cheval par temps froid ». Écrivez précisément de quel type de couverture vous parlez et votre définition de « temps froid ». Si vous voulez redoubler de vigilance, demandez au locataire de fournir une couverture d’assurance pour le cheval pendant qu’il est sous sa garde. Vous pouvez également partager le coût d’un examen vétérinaire préalable à la location, afin que l’état de santé actuel du cheval soit documenté. Après tout, à la fin du bail, vous devez vous attendre à ce que le cheval soit restitué dans le même état, bien qu’il doive y avoir une certaine marge pour une usure raisonnable.

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La location n’est pas le cauchemar que vous pourriez imaginer. En faisant du réseautage et en cherchant patiemment le bon cavalier, vous pouvez garder votre cheval même en ces temps difficiles.

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