Dressage Mysteries Solved Part II – Cheval illustré

dressage nationals 2015 1000 1

Dans la première partie de Dressage Mysteries Solved, Jane Savoie, clinicienne en dressage, auteure et trois fois entraîneure olympique, a décrit les aides à la connexion nécessaires pour mettre votre cheval sur le mors :

  • Fermez vos jambes sur le cheval pour générer de la puissance par derrière.
  • Fermez votre main extérieure dans un poing pour capturer, contenir et recycler ce pouvoir.
  • Serrez et relâchez (vibrez) la rêne intérieure, comme si vous pressiez l’eau d’une éponge, pour contrer votre main extérieure fermée.
  • Tout cela devrait prendre environ trois secondes. Pour un observateur, il semblera que vous donnez les aides simultanément, mais en réalité l’aide à la jambe précède légèrement la main extérieure, qui est appliquée juste avant la main intérieure.
    Afin d’obtenir l’effet désiré de ces aides de connexion, il est important que votre cheval réponde docilement à vos aides pour les jambes, le siège et les mains. Ceci est souvent négligé, car beaucoup d’entre nous ont un cheval très paresseux ou chaud qui semble ignorer nos aides. Savoie propose ses méthodes de formation éprouvées pour corriger ce problème.

    Le cheval paresseux

    Savoie souligne que vos aides à la connexion ne fonctionneront pas si votre cheval n’est pas devant vos aides à la conduite, qui sont le premier ensemble d’aides que vous devez établir. Par exemple, lorsque vous mettez vos jambes, votre cheval doit immédiatement avancer. « N’oubliez pas que les chevaux sont extrêmement sensibles au toucher, et peu importe à quel point un cheval est paresseux, il peut sentir une mouche atterrir sur son côté et la repousser », explique Savoie.

    « C’est généralement le cavalier qui rend le cheval ennuyeux », explique Savoie. « Le cheval n’est pas assez électrique, donc le cavalier utilise plus sa jambe. Cela fonctionne pendant un certain temps, mais ensuite le cheval s’ennuie, alors le cavalier commence à mettre des éperons. Ensuite, le cheval s’y habitue et les éperons grossissent. Ce cycle est courant et, au fil du temps, l’aide pour les jambes devient de plus en plus bruyante.

    « Si votre cheval ne réagit pas, c’est parce que vous vous êtes mis à crier avec vos aides », poursuit Savoie. « La première chose que vous devez faire est de décider que vous n’allez pas fermer vos jambes plus fort qu’une mouche atterrissant sur le côté de votre cheval », dit-elle. C’est le concept de « chuchoter et crier » : lorsque vous chuchotez une aide, votre cheval doit crier sa réponse, et non l’inverse.

    La correction

    Au lieu de répéter constamment votre aide ou de la renforcer, vous devez apporter une correction. « La correction dépend de la sensibilité de votre cheval », explique Savoie. « Vous pouvez soit bosser-bouger-bouger avec vos jambes, soit utiliser votre long fouet et tap-tap-tap derrière votre jambe pour chasser votre cheval vers l’avant. Dans tous les cas, vous devez obtenir une réponse vraiment directe à la correction. Si vous marchez, vous voulez cogner ou taper jusqu’à ce que votre cheval trotte ; si vous trottez, vous voulez le faire jusqu’à ce qu’il entre au galop.

    La partie la plus importante de la correction consiste à refaire le test avec une aide légère et chuchotante. « Par exemple, lors d’une transition du pas au trot, fermez légèrement les jambes et votre cheval devrait passer au trot », explique Savoie. « S’il ne le fait pas, tap-tap-tap, mais vous devez alors reprendre la marche et re-tester avec une aide très légère pour cette transition. Tester constamment votre cheval pour la réponse aux aides légères le maintiendra électrique à votre jambe.

    Continuer la lecture:  Plus d'arrêts - Cheval illustré

    Le cheval chaud

    La même théorie des tests et des re-tests s’applique également à un cheval chaud qui préfère courir dans votre main plutôt que de ralentir. « L’une des tâches de votre rêne extérieure est de contrôler la vitesse », explique Savoie. « Si vous donnez un petit ajustement ou un relâchement de la rêne extérieure pour dire à votre cheval de ralentir et qu’il vous ignore simplement et continue à courir vers l’avant, alors faites une transition vers le bas.

    « Si vous êtes au trot, venez au pas ; si vous êtes dans la marche, venez à la halte », poursuit Savoie. «Mais ensuite, avancez à nouveau et testez à nouveau l’aide avec une petite pression sur la rêne extérieure; s’il vous ignore toujours, effectuez une autre transition vers le bas, puis avancez et testez à nouveau l’aide à la maîtrise extérieure.

    « Si vous obtenez une réponse meilleure ou plutôt bonne, vous devez effectuer à nouveau la correction et tester à nouveau l’aide », explique Savoie. « Lorsque vous obtenez une réponse à 100% et sans réserve, que ce soit de la jambe ou de la rêne extérieure, félicitez généreusement votre cheval. »

    Test de la connexion

    Une fois que votre cheval réagit à un toucher léger comme une plume et que vous avez combiné les trois ensembles d’aides à la connexion, vous voudrez savoir si votre cheval est vraiment sur le mors ou s’il « fait semblant » en posant, au lieu d’utiliser son corps correctement. .

    • Donner avec la rêne intérieure : « Le cœur de vos aides à la connexion est l’aide à la conduite par le biais de votre main extérieure fermée, qui vous donne la flexion longitudinale sur le dos du cheval », explique Savoie. « Si votre cheval est honnêtement connecté par la rêne extérieure, vous pouvez mettre une boucle dans la rêne intérieure pendant quelques foulées et rien ne devrait changer ; votre cheval ne doit pas plier l’encolure vers l’extérieur, changer de vitesse ou perdre l’équilibre.

      « S’il n’est pas connecté à cette rêne extérieure lorsque vous mettez une boucle dans la rêne intérieure, il va soit contre-fléchir au niveau de la nuque, soit contre-plier au cou », explique Savoie.

    • Cercle extensible : « Ouvrez vos doigts et laissez votre cheval mâcher les rênes de vos mains », explique Savoie. « S’il est vraiment sur le mors, il prendra les rênes vers l’avant, vers le bas et vers l’extérieur comme une extension naturelle de la courbure longitudinale sur son dos. »

    L’utilisation régulière de ces tests lors de vos sorties vous indiquera si vos aides à la connexion parviennent (ou non) à votre cheval.

    Erreurs courantes du cavalier

    Bien sûr, aucun cavalier n’est parfait, il est donc bon d’être conscient des erreurs les plus courantes que vous pourriez commettre et qui peuvent entraver la connexion de votre cheval.

    • Mains trop près de la selle : « Vos mains doivent être juste au-dessus du garrot, ce que j’appelle la ‘zone de travail' », explique Savoie. « Si vous rapprochez vos mains de la selle, vous volez en fait de l’énergie aux pattes arrière de votre cheval plutôt que de recevoir et de recycler de l’énergie. »
    • Monter d’avant en arrière : « Vous ne devez jamais utiliser vos mains sans avoir d’abord poussé les pattes arrière de votre cheval vers l’avant, car il n’y a rien à recycler si vous n’avez pas créé cette puissance », explique Savoie. « Pour vous assurer que vous montez votre cheval d’arrière en avant, fermez vos jambes et sentez-le s’allonger d’une foulée complète avant de fermer votre main extérieure et de faire vibrer la rêne intérieure, plutôt que de donner ces aides. presque simultanément (ce que vous ferez éventuellement).
    • Trop de rênes intérieures : « Souvent, les gens se concentrent sur le fait de donner et de prendre avec la rêne intérieure, car déplacer le mors dans la bouche du cheval le fait mâcher et fléchir la mâchoire, puis son visage se rapproche de la verticale », explique Savoie. « Le cheval va se sentir bien dans votre main pour le moment, mais puisque vous n’avez pas d’abord créé la connexion sur son dos, chaque fois que vous allez faire quelque chose de différent, comme une transition ou un changement de direction, votre cheval va sortir du mors, puisqu’il n’a jamais vraiment été sur le mors pour commencer. Ce que vous faites avec votre main intérieure est mineur par rapport à ce que vous faites avec vos aides à la conduite et votre main extérieure.
    Continuer la lecture:  Hanovrien - Cheval illustré

    Dépannage d’autres erreurs

    Si vous avez essayé de corriger toutes les erreurs courantes du cavalier et que votre cheval n’est toujours pas honnêtement sur le mors lorsque vous utilisez les deux tests, vous devrez peut-être modifier chacune des trois aides à la connexion jusqu’à ce que la connexion s’améliore.

    • Jambe : « Tout d’abord, utilisez simplement vos aides à la conduite pour voir si vous obtenez une réaction « chaud sur la jambe » dans un allongement », suggère Savoie. « Si vous ne le faites pas, soit bump-bump-bump avec vos jambes ou tap-tap-tap avec le fouet, puis revenez en arrière et testez à nouveau les aides à la conduite pour vous assurer que vous avez une réponse électrique. »
    • Outside Rein : « Parce que les cavaliers ont tendance à mettre l’accent sur la rêne intérieure plutôt que sur la rêne extérieure, ils pensent qu’ils contiennent et recyclent la puissance des pattes arrière avec la rêne extérieure, alors qu’en fait, ils pourraient être trop mous », explique Savoie. « Redonnez vos aides à la connexion, mais essayez d’alourdir votre main extérieure. »
    • Rêne intérieure : « Les vibrations de la rêne intérieure contrecarrent l’action de la main extérieure fermée, mais cela peut ne pas suffire si le côté raide de votre cheval est à l’intérieur », explique Savoie. « Dans ce cas, vous pouvez augmenter l’influence de la rêne intérieure en utilisant vos jambes et la rêne extérieure de la même manière, mais au lieu de faire vibrer la rêne intérieure, donnez une aide indirecte à la rêne en tournant trois fois votre poignet vers le haut (comme si vous tourniez une clé dans une serrure) afin que vous obteniez une flexion de la nuque de votre cheval vers l’intérieur.
    • « Lâcher » le cheval : Si votre cheval semble être sur le mors après que vous ayez donné les aides à la connexion, mais qu’il perd la connexion après quelques foulées, vous avez peut-être laissé tomber votre rêne extérieure de soutien. « La connexion est comme un exercice isométrique – les pattes arrière du cheval poussent dans la rêne extérieure », explique Savoie. « Dans ce cas, donnez les aides à la connexion normales, mais lorsque vous vous ramollissez après trois secondes, ne ramollissez votre main extérieure que de 50 % de ce que vous faisiez auparavant et voyez si votre cheval reste connecté de manière plus cohérente pendant plus de foulées. »

    Fréquence des aides à la connexion

    Une fois que vous maîtrisez les aides à la connexion efficaces, comment maintenez-vous votre cheval sur le mors tout au long de votre sortie ? « Appliquez les aides à la connexion pendant trois secondes, puis ramollissez et attendez quelques foulées avant de les donner à nouveau, puis ramollissez », explique Savoie. « C’est presque un processus constant de donner ces aides de connexion, mais parce qu’elles sont si légères – juste un poil de plus que la pression d’entretien – elles ne sont presque qu’une pensée dans votre esprit une fois que votre cheval est entraîné à y répondre : vous avez toujours -fermez donc légèrement vos jambes puis votre main extérieure juste pour confirmer la connexion.

    Continuer la lecture:  Profil de race : American Quarter Horse - Cheval illustré

    « Chaque fois que vous faites une transition, que ce soit d’une allure à l’autre ou d’un virage à gauche à un virage à droite, il est certain que votre cheval perdra l’équilibre et la connexion », poursuit Savoie. « Donc, si vous êtes un motard réfléchi, vous précéderez n’importe quel type de transition avec les aides à la connexion, puis vous superposerez les aides à la connexion sur la transition.

    « Par exemple, si vous êtes au pas et que vous voulez trotter, vous commencerez vos aides à la connexion pendant que vous marchez encore », explique Savoie. « Ensuite, vous augmenteriez un peu vos jambes pour dire à votre cheval de trotter, mais pendant que vous faites cette transition, votre main extérieure reste fermée et votre main intérieure fait vibrer la rêne intérieure, vous utilisez donc les aides de connexion avant, pendant et après la transition. Les mouvements viennent facilement si votre cheval est connecté.

    Faites des pauses fréquentes

    Initier votre cheval à l’équitation sur le mors nécessite des muscles qu’il n’a pas encore complètement développés, alors assurez-vous de faire des pauses fréquentes. « Demandez à votre cheval de tenir le mors pendant quelques minutes, puis marchez sur une rêne lâche pour laisser ses muscles se détendre. Que votre trajet finisse par durer 20 minutes ou 45 minutes, il devrait y avoir de nombreuses pauses pour marcher sur une rêne lâche pendant ce temps.

    Exercice : Accélérer sur un petit cercle

    Si vous n’avez jamais monté un cheval correctement sur le mors, il peut être difficile de saisir le sentiment que vous vous efforcez de créer. Ou vous montez peut-être un cheval qui ne « comprend » pas, même si vous utilisez les bonnes aides. « En accélérant sur un petit cercle, vous augmentez ces trois ensembles d’aides », explique Savoie. « Vous avez plus d’aide à la conduite parce que vous accélérez sur le cercle ; vous avez plus d’aide à la flexion car c’est un petit cercle ; et vous avez plus de rênes extérieures car cela détermine la taille du cercle.

    « Cela peut durer plus de trois secondes pour vous de marcher sur un cercle de 6 mètres ou de trotter sur un cercle de 10 mètres, mais votre signal pour vous adoucir est lorsque vous vous fondez sur un cercle de 20 mètres », poursuit Savoie. « Vous simulez et agrandissez essentiellement vos aides à la connexion avec cet exercice pour un cheval qui ne l’obtient pas ou un cavalier qui a besoin de savoir ce qu’il recherche. »

    En travaillant systématiquement sur ces exercices et en étant conscient des erreurs les plus courantes du cheval et du cavalier, vous pouvez apprendre à votre cheval à être réactif et connecté tout au long de vos sorties.

    Lisez d’autres conseils d’entraînement au dressage de Jane Savoie :

    Les mystères du dressage résolus, partie I

    Mettez votre cheval sur le mors

    Rencontrez l’entraîneur : Jane Savoie était la cavalière de réserve de l’équipe olympique américaine de dressage de 1992 à Barcelone, en Espagne, et a été entraîneure à trois Jeux olympiques. Elle voyage maintenant à travers le pays pour donner des ateliers et des séminaires. Son dernier travail comprend les ensembles de CD / DVD «Freedom from Fear», «Program Your Position» et «A Happy Horse Home Study Course». www.janesavoie.com

    Cet article a été initialement publié dans le numéro de février 2010 du magazine Pet Yolo.

    Laisser un commentaire

    Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *