Thérapie chiropratique pour les chevaux – Pet Yolo

Autrefois considérée comme « alternative », la chiropratique, ainsi que des thérapies telles que l’acupuncture et le massage, sont maintenant considérées par les cavaliers avertis comme « complémentaires ». Aucune de ces thérapies ne remplacera la médecine vétérinaire traditionnelle, mais dans les bonnes situations, elles peuvent améliorer et améliorer la santé et le bien-être d’un cheval.

« Ce n’est pas une question de ‘ou bien’ », déclare Andria Cogswell, DVM, chiropraticienne vétérinaire depuis 1999. « Vous pouvez utiliser la médecine vétérinaire traditionnelle, puis ajouter la chiropratique pour la compléter. Par exemple, un cheval avec un problème de boiterie peut encore avoir besoin de se faire injecter les jarrets ou les grassets, mais bénéficiera également d’un ajustement chiropratique.

« Au cours de la dernière décennie, il y a eu beaucoup plus de sensibilisation à la chiropratique et elle est beaucoup plus acceptée », poursuit Cogswell. « Je constate qu’au moment où un propriétaire m’appelle pour un rendez-vous, il a généralement parlé à d’autres personnes et trouvé des informations sur Internet et les médias sociaux. Les gens n’ont pas tendance à être aussi sceptiques qu’il y a 10 ans.

Boiterie et problèmes de performance

« La chiropratique fait partie intégrante de ce que nous faisons pour garder les chevaux de performance sains », déclare Sam Crosby, DVM, vétérinaire équin depuis 1994 dont la pratique est située à Arcadia, Okla. « La combinaison des diagnostics de boiterie et de la chiropratique a été très efficace pour ces chevaux. . Avec toute boiterie, il y a généralement des problèmes compensatoires qui surgissent, donc j’ai découvert que chaque fois qu’un cheval est traité pour une boiterie, la chiropratique devrait être incluse.

Les chevaux de sport et de performance représentent environ 90% de la pratique de Crosby, donc les problèmes de boiterie sont une priorité. Il note que lorsque la chiropratique est intégrée au traitement, il constate une résolution plus positive des cas, ce qui se traduit par des chevaux et des clients plus heureux.

Crosby constate que lorsqu’un cheval ne fonctionne pas comme d’habitude, l’examen physique révèle souvent un problème qui nécessite un traitement chiropratique. Par exemple, un cheval qui devient difficile à brider alors qu’il allait bien auparavant, ou qui résiste à la collecte et à la tenue d’un casque, peut avoir besoin d’un ajustement de son articulation temporo-mandibulaire (ATM) et/ou de sa nuque. Sans examen par un vétérinaire ou un chiropraticien, le propriétaire peut simplement supposer que le cheval est têtu ou a des problèmes avec le mors.

Parmi les zones les plus courantes nécessitant un ajustement sur les chevaux de performance figurent le bassin, le sacrum et le cou.

Dans le cas de maux de dos, Crosby prévient que si les mêmes problèmes réapparaissent peu de temps après le traitement chiropratique, l’ajustement de la selle peut être le problème et doit être pris en compte.

Pour rappeler l’importance d’un bon parage/ferrage, si les pieds du cheval sont déséquilibrés, chaque os au-dessus du pied est affecté, ce qui peut entraîner un désalignement. C’est pourquoi il est si important de maintenir des rendez-vous réguliers avec votre fournisseur professionnel de soins des sabots.

Ce qui est impliqué

Si votre cheval est vu par votre vétérinaire habituel pour un problème, comme ceux mentionnés ci-dessus, demandez si un traitement chiropratique devrait être inclus. (Voir « Trouver un chiropraticien » ci-dessous pour obtenir des conseils sur la façon de trouver un chiropraticien certifié dans votre région.)

Avant que tout ajustement ne soit effectué, le chiropraticien voudra connaître l’historique du cas du cheval, avec des informations du propriétaire du cheval et du vétérinaire, y compris les radiographies et les résultats de laboratoire. Le chiropraticien tiendra également compte de détails essentiels, tels que l’âge du cheval, sa conformation, la façon dont il est utilisé et depuis combien de temps il fait ce travail.

Avec cette information à l’esprit, le chiropraticien effectue ensuite un examen physique approfondi du cheval pour déterminer quelles manipulations chiropratiques peuvent être nécessaires. Le chiropraticien vérifie les signes de douleur, l’amplitude des mouvements et toute autre anomalie physique. Si l’articulation n’a pas une amplitude de mouvement normale, cela indique généralement qu’un ajustement est nécessaire.

Si vous vous attendez à des mouvements dramatiques en regardant le processus, vous pourriez être surpris. Certaines manipulations sont si subtiles qu’elles peuvent ne pas être évidentes pour l’observateur. Les mains du chiropraticien sont aussi proches que possible de l’articulation manipulée. Le réglage se fait rapidement et avec une force puissante mais contrôlée. Une seule articulation à la fois est manipulée.

Il peut sembler difficile de croire qu’un être humain pesant 150 livres puisse manipuler les articulations d’un cheval pesant une demi-tonne ou plus, mais la chiropratique n’est pas une question de force brute.

« Il s’agit de connaître le système squelettique, l’angle des articulations et des ajustements, et le cheval et le chiropraticien étant correctement positionnés », explique Cogswell, ajoutant que la relaxation de la part du cheval est également importante. « Si le cheval est tendu, résistant ou craintif, vous ne pouvez pas l’adapter facilement, voire pas du tout. »

Objectifs du traitement

Le but ultime de la chiropratique est de soulager la douleur et de rétablir une fonction normale. Avec un bon alignement du système squelettique, la fonction neurologique et l’équilibre des autres systèmes du corps peuvent être restaurés.

« Je prends une colonne vertébrale qui ne bouge pas bien et je l’encourage à mieux bouger, car cela conduit à un meilleur fonctionnement du système squelettique et aussi du système nerveux », explique Cogswell.

Essentiellement, la chiropratique place le corps du cheval dans la meilleure position pour guérir et maintenir la santé.

Le nombre de traitements chiropratiques nécessaires dépend de la situation individuelle de chaque cheval. Dans de nombreux cas, un problème spécifique peut être résolu en seulement quelques traitements. Cela rend la chiropratique remarquablement efficace lorsque vous examinez le coût.

Cogswell voit généralement un cheval pour la première fois en raison d’un problème qui affecte les performances. Une fois que les propriétaires voient comment la chiropratique peut résoudre ces problèmes, ils optent souvent pour des visites d’entretien toutes les quatre à six semaines dans l’espoir d’éviter des conditions aiguës à l’avenir.

Lorsque le chiropraticien vient pour une première visite, n’ayez pas peur de poser des questions. Un bon chiropraticien veut que vous compreniez ce qui est fait à votre cheval.

« Éduquer le client améliore mon entreprise », déclare Cogswell. « Plus mon client est informé de ce que je fais, mieux il est en mesure de juger quand le cheval a besoin de soins chiropratiques, et les problèmes ne seront pas remis à plus tard. »

Quand envisager la chiropratique

Il existe de nombreuses situations liées à la santé équine où un traitement chiropratique peut être indiqué. Ceux-ci inclus:

• Boiterie de toute sorte
• Difficulté à monter et descendre
• Problèmes/déficits neurologiques
• Changement de comportement/d’humeur
• Saisies
• Post-opératoire
• Tourner la tête/difficulté à être bridé
• Résistant à la collection/casque
• Douleurs au cou, au dos, aux épaules et aux hanches
• Problème de santé chronique non résolu

Trouver un chiropraticien

Si votre vétérinaire habituel ne recommande pas un chiropraticien en particulier, vous pouvez en trouver un dans votre région par l’intermédiaire de l’American Veterinary Chiropractic Association (AVCA).

Fondée en 1989 par un groupe de chiropraticiens et de vétérinaires, l’AVCA est une organisation internationale qui certifie les programmes d’éducation en chiropratique animale. Pour conserver sa certification, le chiropraticien doit avoir suivi un cours de certification reconnu par l’AVCA et suivre régulièrement des cours de formation continue.

Pour trouver un chiropraticien certifié dans votre région, utilisez la fonction « Trouver un médecin » sur animalchiropractic.org.

Cet article a été initialement publié dans le numéro de juillet 2017 du magazine Pet Yolo.