Selon une étude récente de la Michigan State University (MSU), la qualité de l’air pourrait être pire pour les chevaux en écurie qu’on ne le pensait auparavant. Environ 17% de la population équine générale du Michigan souffre d’une maladie inflammatoire des voies respiratoires, qui affecte les performances sportives. Aller à la racine du problème et trouver des moyens de le prévenir est important.
Les chevaux de l’étude étaient équipés d’appareils qui mesuraient les niveaux d’endotoxines inhalées dans une écurie et au pâturage. Les niveaux d’endotoxines au pâturage étaient très variés, mais l’exposition dans les écuries était environ huit fois plus élevée que ce que les chevaux à l’extérieur inhalaient.
« Dans les endroits où les bactéries sont abondantes, il y a beaucoup d’endotoxines. Les principales sources d’endotoxines dans l’environnement du cheval sont le fumier, le foin et la paille », explique le Dr Frederik Derksen, DVM, PhD, Dipl. ACVIM, professeur à MSU qui a travaillé sur l’étude. « Les endotoxines deviennent facilement aéroportées. Ils s’attachent aux particules de poussière dans l’air, et lorsqu’un cheval inhale des particules de poussière, il inhale également des endotoxines.
Les problèmes ne s’arrêtent pas là, car les chevaux ont souvent une réaction sévère à ces particules. « Le corps reconnaît les endotoxines et pense qu’il est infecté par [them]. La réponse du corps est une inflammation, qui se traduit par la production de mucus, la toux et le bronchospasme dans les poumons », poursuit Derksen.
Certains chevaux peuvent être plus sensibles à cette réaction que d’autres. « Tout cheval qui inhale beaucoup d’endotoxines aura une inflammation pulmonaire. Ceci est particulièrement important chez les chevaux de sport, tels que les chevaux de sport et les chevaux de course, car leurs performances seront altérées », explique Derksen. « L’inflammation sera plus grave chez les chevaux qui ont déjà des problèmes pulmonaires, tels que des gonflements ou des maladies inflammatoires des voies respiratoires. »
Il existe des stratégies de gestion qui peuvent être utilisées pour minimiser ce niveau d’exposition nocif. « La meilleure façon de faire en sorte que les chevaux respirent un air de bonne qualité est de les mettre à l’écurie dans une grange bien ventilée ; éliminer fréquemment les sources ponctuelles d’endotoxines (telles que les tas de fumier); et assurez-vous que le foin et la paille dans la stalle du cheval ne sont pas poussiéreux », conseille Derksen. Ces conseils devraient vous permettre, à vous et à votre cheval, de respirer plus facilement.
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Cet article a été initialement publié dans le numéro d’avril 2009 de Pet Yolo. Cliquez ici pour vous abonner.
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